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VÉNERIE (rue de la)

Jachtstraat - Drylindenstraet (pie.) (1843) ; (chemin n° 10) (pie.) (ACV) ; Boitsfort (chaussée de) (pie.) ; Woluwe (rue de la) (jusque 1918)

En 1843, la rue fait partie de la Drylindenstraet (chemin n° 10). Le Conseil communal du 9 mars 1875 accepte que l’État reprenne la partie de la traverse de Boitsfort longue de 570 m dite Middelbourg et Woluwe straat, comprise entre les routes d’Ixelles à La Hulpe et d’Auderghem à Boitsfort. Le Commune devra cependant d’abord remettre le pavage en bon état et céder les terrains nécessaires pour l’élargissement à 12 m. Elle gardera la charge du curage de la Woluwe. Le Collège du 23 novembre 1918 décide de renommer la rue de la Woluwe en rue de la Vénerie (le même Collège avait rebaptisé l’avenue de la Vénerie en avenue Delleur). Le nom fait référence à la Vénerie ducale, attestée par un acte de février 1269 établissant le domaine de Marguerite de France, qui devait épouser le duc Jean Ier de Brabant en 1270. Ses premiers documents remontent à 1430. En 1543, Charles-Quint octroya à Boitsfort le titre officiel de Vénerie de la Cour. La Vénerie comptait à cette époque 12 couples de chiens pour la chasse au cerf, 8 limiers, 28 lévriers et 8 autres couples de chiens. La vénerie comprend la formation des équipages de chasse, l’éducation et l’entretien des chiens, l’art de découvrir la trace du gibier, de le lancer et de la réduire aux abois. Le terme désignait aussi le lieu destiné à loger les officiers, les chiens et les équipages.

Extrémités : Wiener (place Léopold) – Middelbourg (rue)

Références

Histoire des quartiers – De la rue Middelbourg au Jagersveld (1) : Une urbanisation contrastée. L’empreinte de Léopold II.

Consulter

Histoire des quartiers – De la rue Middelbourg au Jagersveld (1) : Une urbanisation contrastée. L’empreinte de Léopold II.

Auteur de la fiche

H. Ceuppens, W. Delhaye, J.P. Huts, Ch. Vandermotten