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1950. Carte de l’Institut géographique militaire au 1/25 000

Cette carte est la première de la série des cartes d’après-guerre, qui adoptent les normes de l’OTAN et sont publiées au 1/25 000 et non plus au 1/20 000, comme il était de tradition jusque là pour les cartes topographiques belges de base. Des procédés aérophotogrammétriques sont mis en œuvre pour le levé et la précision du dessin s’est fortement améliorée par rapport aux anciennes séries.

à Watermael-Boitsfort, les espaces libres qui existaient encore en 1930 commencent à être parcourus par des voiries et à s’urbaniser : la rue Vandervelde et le début de la rue Olivier à Watermael ; l’avenue des Lucioles (mais pas celle des Airelles) ; l’avenue des Coccinelles à laquelle est raccordée l’avenue du Cor de Chasse ; l’avenue Coloniale, mais le haut de la rue des Épicéas est encore un chemin creux ; le bas de l’avenue des Noisetiers et le début de la rue Frémineur ; la rue des Tritomas. Le chemin des Ortolans, qui était un tronçon de l’ancienne Linde straet, qui allait de l’actuelle avenue Van Becelaere à Tenreuken, est rétrogradé au rang de sentier, alors qu’il était représenté comme voirie revêtue en 1930. Le stade des Trois Tilleuls est réalisé. Le Logis est complété et l’avenue Georges Benoidt entièrement ouverte : ne manquent encore que les urbanisations le long des avenues des Cailles et des Nymphes et celle du Verger. Restent non urbanisés l’espace entre la place Keym et la ferme Tercoigne ; la vallée du Watermaelbeek ; les abords de l’avenue des Hannetons, encore un sentier, et la propriété du Couvent ; le champ des Cailles et son prolongement jusqu’au Berensheide ; le Verger du Logis, d’où l’ancien tracé de la rue de la Herse a disparu ; le plateau de la Foresterie, encore parcouru par un vallon qui sera par la suite comblé par des dépôts d’immondices. Une amorce de l’avenue de la Foresterie est entamée jusqu’au Kattenberg.

À Auderghem, l’urbanisation de l’ouest de la commune a progressé considérablement : l’avenue Lebon est tracée, mais traverse encore des espaces vierges de constructions ; l’urbanisation du Vogelzang a progressé, mais les abords du Fond du Diable sont encore largement vides ; le boulevard des Invalides a été ouvert et l’espace entre celui-ci et la chaussée de Wavre s’est rempli ; le quartier de la rue des Néfliers commence à se bâtir, mais il est toujours possible d’effectuer une promenade champêtre entre la plaine des Manœuvres et le boulevard du Souverain. De la même manière, de larges portions du Blankedelle sont toujours en friche. La construction de la cité de part et d’autre de l’avenue Van Nerom a débuté et les villas se sont multipliées à l’est de la chapelle Sainte-Anne, en direction de l’avenue de Tervuren.

Sur la ligne de chemin de fer de Namur, l’arrêt de la Forêt de Soignes a été supprimé. Une lecture attentive de la carte montre qu’il existe toujours à hauteur du passage à niveau de la drève des Deux Montagnes une voie de garage, qui était bordée d’un quai qui permettait précédemment le transbordement depuis le chemin de fer forestier.