1930. Carte de l’Institut cartographique militaire au 1/20 000
à Watermael-Boitsfort, les mutations par rapport au plan de 1919 concernent avant tout les cités-jardins du Logis et de Floréal : cette dernière cité, ainsi qu’au Logis le Trapèze, le Triangle et l’Entonnoir sont tracés, mais l’avenue des Oiseaux (Georges Benoidt) n’aboutit pas encore à la place Gilson, interrompue par le bas de la propriété Miravalle. Si on la compare à 1891, l’urbanisation a progressé autour de la gare de Boitsfort, de la drève des Weigélias, le long de l’avenue de Visé et de l’avenue du Bois de la Cambre. Mais l’avenue des Coccinelles n’existe toujours pas, de même que l’avenue Coloniale ou celle des Noisetiers. Curieusement, la prolongation de la rue de l’Élan dans la cité du Dries n’est pas cartographiée, alors qu’elle date des années 1920. Un vaste espace non urbanisé subsiste, depuis le chemin de fer de ceinture et le Vogelzang à Auderghem jusqu’au Trois Tilleuls. Il se prolonge jusqu’au boulevard du Souverain par les prairies humides le long du Watermaelbeek, à l’emplacement de l’actuel Carrefour et du viaduc autoroutier. Le plan représente une place triangulaire devant l’hospice communal, que l’on retrouve aussi sur les premiers projets du Logis, mais qui va disparaître avec le tracé de l’avenue Van der Swaelmen et la rectification de celui de l’avenue des Cailles.
Toujours par rapport à 1891, l’urbanisation d’Auderghem a progressé le long de la chaussée de Wavre en direction d’Etterbeek, bien que tout soit encore loin d’y être bâti, sur le plateau jouxtant le vieux village et dominant l’étang du Rouge-Cloître, au Transvaal. Le plateau du Blankedelle est toujours vide, sinon une amorce, non encore bâtie, de l’avenue Leemans à partir du Repos des Chasseurs.
Le chemin de fer de ceinture est achevé et passe sous la Forêt de Soignes en direction du Vivier d’Oie. Une arrêt de la Forêt de Soignes est toujours présent sur le chemin de fer de Namur au sud du plateau de la Foresterie, accessible par un chemin depuis le Heiligenborre. Il n’y a plus de chemin de fer forestier entre le passage à niveau de la drève des Deux Montagnes et la Petite Espinette.
