DRIES

Tout comme ses prolongements (rue du Bien-Faire, rue des Bégonias, rue des Pêcheries), cette voirie se retrouve sur plusieurs dénominations anciennes : en 1843, Diepeweg, puis chaussée de Watermael. En 1850, on trouve aussi Traarstraat. Conseils communaux du 7 mars 1848 et du 25 septembre 1848 : la Grande compagnie du Luxembourg demande à pouvoir supprimer une partie du Weyde straet à Watermael et de refaire un autre tracé en supportant les frais de pavage. Est aussi évoqué la construction d’un viaduc (5 m de hauteur, trottoir de 50 cm, ouverture de 4 m) sous le remblai du chemin de fer. La partie du chemin dit Veeweydestraet à déplacer et à créer le long du grand remblai du chemin de fer devra avoir au moins 5 m de largeur. Le ruisseau passera dans le viaduc au moyen d’un aqueduc sous le trottoir ; il devra avoir une ouverture de 80 cm. En 1893, le Collège décide d’une vente d’arbres sis le long de la chaussée de Watermael au lieu-dit Den Dries. Le 2 mars 1906, le Collège décide de nommer rue du Pré (Driesstraat) la partie de la chaussée de Watermael entre le lieu-dit Koekenbak (la maison de campagne du sieur Streel au 104 de la chaussée de Boitsfort) (ou Den Hoek) et le pont du chemin de fer. Décision relative aux alignements : Conseil communal du 8 octobre 1907, Arrêté royal du 3 juillet 1908 (et aussi Conseil communal du 4 septembre 1969 et arrêté royal du 11 juin 1970). La dénomination de rue du Pré est toujours présente en 1926. Le Collège du 23 décembre 1932 prend connaissance d’une requête collective protestant contre la dénomination « Dries » et demandant le maintien de « rue du Pré ». Il semble que ce soit donc au début des années 1930 que le nom français « rue du Pré » ait disparu. Le toponyme « dries » est mentionné à Watermael vers 1673. Le terme dries désignait un champ ou un pré clôturé, souvent au centre du village, où le troupeau paissait la nuit.

Extrémités : Boitsfort (chaussée de) – Taillis (avenue des)